Qu’est-ce que l’humanité ? On peut résumer ainsi les
définitions des dictionnaires : « Humanité : Êtres vivants de l’espèce
humaine ayant une disposition à la compréhension et à la compassion envers ses
semblables et étant porter à prêter assistance à ceux en ayant besoin. »
Beaucoup trop d’humains sont devenus des humanoïdes n’ayant plus que l’apparence
de l’espèce humaine.
J’ai mal à l’humanité quand je lis les sévices subits par
les femmes enlevées par le groupuscule islamiste Boko Haram au Nigéria.
J’ai mal à l’humanité quand je constate le peu qui a été
fait par la communauté internationale pour endiguer ce fléau qui sévit depuis
2009 dans cette région.
J’ai mal à l’humanité quand je lis un article de La
Presse, qui écrit que l’arme de guerre physique et psychologique en Syrie est
le viol systématique des femmes et des fillettes. Que ces femmes servent de
boucliers humains. Au nom de quelle Foi, ces hommes se donnent-ils le droit de
traiter les femmes, de son espèce, comme des moins que rien ?
L’être humain a toujours eu une part d’inhumanité. C’est
ce que l’on nomme le bien et le mal. Comment expliquer que certaines gens
privilégient le côté obscure? Qu’est-ce qui amena Hitler, Idi Amin Dada,
Jean-Claude Duvalier, Saddam Hussein, Kim Jong-il et tous autres religieux
radicaux à croire qu’ils pouvaient ou peuvent penser à notre place, asservir
les gens, dire que vous et moi ne sommes pas de bonnes personnes? Qui sont ces
hommes, qui comme le personnage Iznogoud, veulent être calife à la place du
calife?
J’ai mal à l’humanité quand je vois le nombre de morts
causé par le virus Ebola en Afrique quand on sait que ce virus a été découvert
en 1976 et qu’aucun vaccin, n’est encore au point, 38 ans plus tard. L’humanité pharmaceutique et politique ont-elles
oublié sciemment la population moins bien nantie africaine? Tout porte à croire
que oui quand on constate les mesures misent en place, aujourd’hui, sur les
autres continents, maintenant que le virus peut prendre l’avion et propager sa
virulence.
J’ai mal à l’humanité face à la peur irrationnelle qui s’empare
et se propage dans les populations face à l’épidémie. Cette peur irrationnelle
qui empêche les gens à bien s’informer sur la méthode de transmission du virus
et à regarder suspicieusement ses voisins.
J’ai mal à l’humanité quand je constate l’intolérance, le
mépris et même la rage dans certains propos au sujet de l’homosexualité, la
religion, la race, ou l’apparence. J’ai très mal à l’humanité quand y est
ajouté les persécutions.
J’ai mal à l’humanité de constater que de plus en plus de
personnes ne prennent plus le temps de faire la part des choses et qu’ils
préfèrent cataloguer dans une même case tous les gens ne pensant pas comme eux,
n’affichant pas la même religion, ne parlant pas la même langue, n’ayant pas
les mêmes ressources financières, la même éducation. Ces humanoïdes ont oublié
quelque part qu’il ne faut pas mettre les humains, tout comme les œufs, dans le
même panier au risque d’en faire une omelette immangeable.
J’ai mal à l’humanité de voir la maltraitance affligée aux
enfants et aux personnes âgées, mal à l’indifférence face aux personnes
handicapées, mal de voir qu’un parent choisit de rayer l’avenir de ses enfants
en les tuants pour x,y raisons. J’ai aussi mal à la justice, l’égalité, les
droits et les libertés.
Il est pourtant facile de garder son humanité quand on ne
se concentre pas juste sur son nombril et ses besoins.
Offrir son aide, un sourire, un câlin, un bon mot, une
écoute en réponse aux désarrois des gens nous entourant; c’est gardé et soigné
son humanité.
Les gens heureux n’ont pas d’histoire : dit un
adage; c’est faux. Cette semaine, j’ai partagé mon humanité avec un nouveau
papa qui voit son fils âgé de 4 jours aux soins intensifs; simplement en l’écoutant,
en l’encourageant et en lui offrant un câlin sincère. L’instant d’un moment, à l’unisson, nous avons eu moins mal à l'humanité.
Bonne fin de soirée
Photos provenant de Google images
Wow, si seulement ceux qui causes ces '' mal à l'humanité '' te lirait. Peut-être l'humanité reprendrait du poil de la bête et redresserait.
RépondreEffacerMais pour cela, ils doivent se voir dans un miroir et s'analyser.
Chose impossible, ils se regarde le nombril et se trouve parfait.
Le voisin