dimanche 11 août 2013

Terriblement malade

 
Je suis terriblement malade. Je suis étant la société québécoise. Bien sûr, elle n'est pas la seule malade mais c'est celle à laquelle j'appartiens, dans laquelle je vis et j'ai pour habitude de parler que de ce que je connais c'est pour ça que je ne parlerai pas de la maladie des autres sociétés de ce monde.
 
Je suis consternée de constater la perte de la qualité de la langue française parlée au Québec. Le québécois ne parle plus le "joual", comme il se targuait de le faire quand j'étais jeune. Sa langue a-t-elle évoluée avec les années? J'en doute sincèrement. De nos jours, la langue québécoise est un mélange de mots empruntés au français, à l'anglais et aux différentes ethnies, tout cela dans une seule phrase. Et que dire des textes écrits bourrés de fautes simples de conjugaison, d'orthographes et de ponctuation. À croire qu'une fois sortie de l'école secondaire, la société oublie tout ce qu'elle a appris. Oh! j'en fais aussi des fautes, je ne suis pas parfaite mais j'essaie de ne pas oublier les bases apprises. Au travers de tous les SMS envoyés, les "tweets" et les clavardages divers qui privilégient les abréviations, les raccourcis notre belle langue se perd et la société par le fait même car elle ne se comprend plus.
 
La société est terriblement malade  quand on constate combien il est facile de "chialer" plutôt que d'agir au Québec.  Combien de québécois ont poussé les hauts-cris lors de la grève étudiante en 2012 ? Que l'on est été en accord ou pas avec leur revendication, on peut dire qu'au moins EUX ONT AGIT et non pas juste "chialer".
 
Le Québec est malade, terriblement, quand on voit tous les voleurs en cravate qu'elle abrite et qui une fois pris ne mérite, souvent, qu'une petite tape sur les doigts
 
Trop de parents québécois sont malades quand on voit des jeunes de 12-13 ans traînés dans la rue après 21 heures, quand trop d'enfants sont ROIS et MAÎTRES à l'école, à la maison, quand trop d'enfants exigent et reçoivent ce qu'ils veulent, souvent sans avoir à lever le petit doigt comme si tout leur était dû.
 
La société québécoise peut être tellement généreuse quand arrive un malheur mais tout aussi nombriliste en même temps. Elle me fait penser à un adolescent mal dans sa peau, qui se cherche mais qui en même temps ne veut pas se trouver.
 
Bon dimanche!

3 commentaires:

  1. Je suis tout a fait d'accord avec toi ! Lâchons pas pour ceux qui reste !!!

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  2. Moi aussi, je suis d'accord avec toi.

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  3. Des fautes, j'en fait moi aussi.
    Mes textes sont avec des mots complets, et ce, presque en tout temps. Les SMS et le clavardage à eux seul, ont fait partie du début des horreurs lus sur les cellulaires et internet. Je pense que la réforme scolaire a aussi ces fautes et le '' je m'en foutisme '' de certains jeunes à vouloir bien écrire. En se disant bien à tord qu'ils feront attention rendu en milieu de travail. Le problème, si à l'école, ils n'ont pas étudié et appris leur langue écrite, comment pourront-ils être sans fautes plus tard en milieux travail ???

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